La vente à domicile se tourne vers le numérique pour poursuivre son activité – France 3

Pour les entreprises aussi, le bilan varie en fonction des secteurs. Selon la Fédération de la vente directe, en moyenne dans la région Centre-Val de Loire, le chiffre d’affaires est en baisse de 3 %. Les commerces dans la rénovation de l’habitat ou encore le textile ont le plus souffert. A contrario, les sociétés spécialisées dans la cuisine ou les produits de renouvellement ont bien travaillé. Chez Asthéya, on affiche une croissance de + 2% en 2020 par rapport à 2019. Pour Tupperware, c’est 3,7 millions de chiffre d’affaires en 2020 soit – 4 %. « On s’en est pas trop mal sorti », commente Nathalie Allahwerdian. Pour Vorwek, la croissance est à deux chiffres. « On a été porté par le produit », estime Christelle Delanoë. « Les gens étaient à la maison, il y a eu une envie de s’occuper de la maison, de cuisiner ».

Cette crise a en tout cas permis aux entreprises de développer leur présence numérique. « On a gagné 5 ans en quelques mois », disent les cheffes d’entreprises. Pour beaucoup, c’est la confirmation qu’il faut se diversifier et miser sur le multicanal. Tupperware comme Vorwek par exemple ont déjà investi en ouvrant des boutiques. « C’est un outil supplémentaire pour nous faire connaitre et pour s’ouvrir vers l’extérieur », dit Nathalie Allahwerdian.

 

Une augmentation et un rajeunissement des vendeuses

Le secteur aura, en tout cas, vu son nombre de vendeuses augmenter cette année : + 2 % dans la région Centre. À Secrets de miel, 1 000 nouvelles VDI ont postulé. À Tupperware, c’est le double des inscriptions par rapport à une année normale. À Vorwek, on est passé de 8 000 à 13 000 VDI en France. Et l’entreprise a même lancé une vaste campagne de recrutement. « Il n’y avait plus de boulot pour les étudiants, plus de travail dans les restaurants, plus d’intérim », suggère Pascale Ribémont. « La crise, ça a peut-être révélé des personnes qui se sont dit qu’elles en avaient marre de leur job. Ou elles se sont retrouvées en précarité suite au confinement », avance Élise Hernaez. Car ce métier, flexible, est souvent présenté comme une bonne façon de boucler ses fins de mois.

Les entreprises observent aussi un rajeunissement de leurs VDI, grâce au numérique. « Ça leur a parlé aussitôt, il y a moins de pédagogie à faire pour les plus jeunes »reconnaît Pascale Ribémont. « Elles gagnent du temps. C’est plus simple pour elles de s’organiser dans leur vie personnelle. C’est plus facile que de se déplacer physiquement. On peut voir plus de monde en une journée », énumère Christelle Delanoë. Reste à savoir si ces personnes, recrutées lors d’une année exceptionnelle en tout point de vue, continueront leur activité sur le long terme.

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